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Y-a-t-il une méthode de management "Didier Deschamps" ? Un système "D" ?

Et si oui, pouvons-nous nous en inspirer pour le management en entreprise des générations Y ?


Comme beaucoup d’entre vous, nous allons supporter la France pendant la Coupe du Monde.

Au fait, s’agit-il de l’équipe de France ? Ou plutôt de l’équipe de Didier DESCHAMPS ? Chacun a son idée sur cette question. Selon qu’on aime le personnage ou qu’on lui reproche son pragmatisme, son manque d’ambition dans le jeu, son côté « tranché » sur le cas Karim BENZEMA, etc.


En tout cas le personnage ne laisse personne indifférent. Au fil du temps Didier DESCHAMPS s’est imposé. « Il a habité le costume » comme on dit. Plus de place pour les moqueries sur son look ou encore sur ses formules répétitives directement tirées du robinet d’eau tiède telles que « sur le plan taquetique et techquenique … ».


Didier DESCHAMPS s’est imposé comme le patron. Cela ne plaît pas à tout le monde. La France : un pays qui aime les patrons ? Cela se saurait !


Il a son style à lui. Et il sait manier la carotte et le bâton !


1/ Renouvellement de l’équipe / Turnover: Sur les 23 joueurs sélectionnés de la liste, 9 seulement étaient présents à l’Euro de 2016 (Finaliste) ; 6 seulement étaient présents au Mondial 2014 au Brésil

Exit les vieux grognards comme SISSOKO etc. Dimitri PAYET, pourtant revenu à son meilleur niveau, a une excuse …il est blessé.


2/ Confiance aux jeunes : L’âge moyen de l’équipe est de 25 ans et 10 mois. Le plus âgé est Steve MANDANDA (33 ans). Seulement 5 joueurs ont plus de 30 ans. Il est vrai que MBAPPE (19 ans) fait baisser significativement la moyenne à lui tout seul …Le talent n’attend pas le nombre des années…


3/ Parité parfaite : 11 droitiers et 11 gauchers (1 ambidextre, Ousmane DEMBELE). Pour mémoire dans le Tennis pro on compte 15 % de gauchers. Dans la Boxe pro, 23 %. Et dans la Direction Financière ? On s’en fout …


4/ Gestion des individualités / des divas : Didier DESCHAMPS avait déclaré dans une interview au journal l’Equipe il y a deux mois à propos de Paul POGBA, à l’époque pas très performant dans son club, mais néanmoins toujours aussi exubérant sur la plan vestimentaire et capillaire : « Paul n’est pas un cas à part » tout en concédant deux phrases plus loin « Je ne le gère peut-être pas de la même façon que tous les autres joueurs ». Et de poursuivre « Les joueurs, il faut parfois les réconforter, les encourager et leur témoigner la confiance que j’ai en eux. Et par moments, il faut leur dire les choses, être plus offensif voire agressif. Cela fait partie du management. »


Vous avez dit « autoritaire » ? « Père fouettard » notre Didier national ?

Déjà par deux fois lors d’une grande compétition (2014 et 2016) Paul POGBA a été rétrogradé remplaçant.


Adrien RABIOT aurait dû se méfier …La cartouche était déjà enclenchée…


Qui sera le prochain ?



5/ Confiance dans ses joueurs et dans ses cadres mais zéro naïveté : Toujours à propos de Paul POGBA, figure emblématique de la jeune génération (*), douée, tellement douée (**) mais imprévisible pour ne pas dire « ingérable », par opposition à la génération des « tâcherons », de ceux qui mouillent le maillot, des fidèles, des hommes de devoir, des « prédictibles », génération incarnée par des joueurs comme Hugo LORIS ou Blaise MATUIDI, Didier DESCHAMPS avait fait parler son « homme intermédiaire (***)» en termes de génération (car n’appartenant ni à la génération « dorée », ni à celle des « tâcherons ») et aussi son leader technique sur le terrain, Antoine GRIEZMANN : « Paul, il a la banane. Il a envie de déconner et de travailler, c’est le plus important. C’est à lui de prouver qu’il reste le joueur qu’il est. Il a notre confiance et celle du coach ». Si c’est pas de la récitation de texte ?


Aucun doute là-dessus. Didier DESCHAMPS sait à qui il a affaire. Il est 100 % lucide. Il connaît chacun de ses joueurs par coeur. Il sait très bien que sur certains points il ne pourra faire changer tel ou tel joueur. Au mieux il pourra seulement faire progresser celui-ci ou celui-là ; et encore à la marge. Lui et ses cadres sont prêts à composer. Une question demeure : « Jusqu’où ? »


Concilier dans le vestiaire et sur le terrain des profils « bosseurs », investis à 100 % dans le maillot de l’équipe de France (mais qui sont moins doués) avec des « jeunes talentueux » certes, mais qui mettent l’amusement (le fun) en 1er devant le travail (en 2nd) et tout ce qu’il représente en termes de rigueur et d’efforts. Voilà le défi de Didier DESCHAMPS !


Le défi est KOLOSSAL.


La méthode DESCHAMPS est-elle la bonne ? Pourrons-nous nous en inspirer dès la rentrée de septembre ?


Réponse Mi-Juillet.


D’ici là, n’hésitez pas à poster sur la page LinkedIn d’Objectif CASH vos meilleurs conseils de management ou vos bonnes pratiques à Didier DESCHAMPS. Nous transmettrons.


Bonne Coupe du Monde à toutes et à tous !


Allez la France !


David BRAULT

Objectif CASH


(*) dans le monde de l’entreprise on dirait « Haut Potentiel » ou « Génération Y »

(**) Le football Français compte 5 à 6 joueurs qui peuvent prétendre un jour intégrer le TOP 3 du « Melon d’Or » (Oh ! Pardon !) je voulais dire « Ballon d’Or ». Dont Adrien RABIOT, écarté de la sélection et condamné par Didier DESCHAMPS à revoir ses 3 derniers matches en bleu à la vidéo …puis que les mots n’ont pas suffi …

(***) dans le monde de l’entreprise on dirait « Middle Management »

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