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  • Photo du rédacteurobjectifcash

TROP FORT NOVAK !

Qui avait écrit le scénario ? William Shakespeare ?


Avec Djokovic, tu cherches la faille, la petite faiblesse …Tu ne la trouves pas.

Federer (la précision suisse) marche sur l’eau. Tu te dis Novak va craquer…

Novak ne craque pas. Novak ne craque jamais… Et en plus, à chaque fois il hausse encore plus son niveau de jeu. Toujours un ton au-dessus de son adversaire.

10 fois Novak fait ses yeux de chat et Federer est la souris.

10 fois le coup d’après, la souris se transforme en tigre.

Qu’est-ce qu’il y a au-dessus du tigre ?

Il y a Novak !


Ne perdez pas votre temps à chercher une faiblesse chez Novak. Il n’y en a pas.

Même le crocodile sur son polo Lacoste il paraît plus grand que celui des autres …


Et pendant ce temps chez FERRARI ?


Vettel tape l’arrière de la voiture de Verstappen en course. Par dépit ?

Ambiance dans le paddock. La porte ouverte pour Charles Leclerc ? Une opportunité d’affirmer son leadership ? De marquer son territoire ? S’il y a bien un truc qui m’intéresse dans le sport cette année c’est cette histoire d’ambiance et de répartition des rôles dans l’écurie Ferrari. Au début c’était clair. A priori en tout cas. A moins que seul Sebastian y ait cru. Au début les consignes étaient claires. Sebastian, 4 fois champion du monde, était le Numéro 1. Charles, le rookie monégasque, le Numéro 2.


Et puis Charles y croit. Il y croît même de plus en plus. Il n’a encore rien gagné mais à chaque course il se rapproche. Et Sebastian, il panique : « Je sais que Charles(Leclerc) me bottera très vite les fesses ».

Deux solutions pour Sebastian. Il s’accroche. Il déjoue. Au risque de passer pour un has been …

Au début on disait dans l’équipe Ferrari : « A 50 / 50 il y aura une priorité pour Sebastian …».

C’est quoi cette histoire de 50 / 50 entre un jeune pilote et un vieux pilote ? Cela n’existe dans aucun sport. Le jeune aura forcément la peau du vieux. C’est écrit dans l’histoire…


50 / 50 cela existait quand Sebastian ne paniquait pas. C’est sa faute aussi, s’il panique.

50 / 50 cela existait quand Charles n’avait pas encore montré ses dents. Et surtout son talent …


Donc deux solutions pour Sebastian

- S’entêter au risque de devenir « pathétique »

- Assurer l’avènement de Charles au statut de CHAMPION … Jouer le rôle de grand frère…Assurer la transmission …

A suivre la semaine prochaine….car en Allemagne Sebastian sera sur ses terres ….

L’été sera chaud on vous dit….Moi cela me passionne …


Changement de sport …


Ce week-end toujours, je lis dans l’équipe une interview d’un ancien footballeur devenu metteur en scène de théâtre.

Ah le théâtre …Toujours le théâtre…

Passionnante cette histoire de comédien en scène au Festival d’Avignon pendant la finale de la Coupe du Monde 2006.

Il joue une pièce et à chaque fois qu’il sort de scène il regarde le match à la télévision. A un moment il a perdu Zidane. Il ne comprend pas pourquoi Domenech a sorti Zidane ? Il n’a pas de temps pour trouver l’explication. Il retourne sur scène. Il débite son texte pensant « Mais il est où Zidane ? ». Il se concentre sur le texte, puis le foot revient.

Il pense à Johann Cruyff, qui disait que jouer au football est simple. « Mais jouer simple est la chose la plus difficile au monde. Au football comme au théâtre … »


Assurer la transmission, jouer simple…

Jouer simple, assurer la transmission…


Des vrais postulats de managers de transition…


David BRAULT

Objectif CASH


PS : Et il est où Novak maintenant ? Il est là-haut. Tout là-haut. Au Panthéon. Attendant lui aussi son « Charles Leclerc ». Il viendra bien un jour …Il le sait …Il a encore un peu de marge d’ici là…Il en profite …

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