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On vit avec ses idées... On meurt avec ses idées...

Je me souviens de cette phrase aux allures de sentence prononcée par Luis FERNANDES il y a quelques années au moment de son éviction du poste d’entraîneur du PSG. A l’époque on disait encore « entraîneur ». Pas « coach ». Aujourd’hui les joueurs ne s’entraînent plus. On les coache …enfin s’ils le veulent bien !



Luis FERNANDES. Le plus grand penseur du siècle dernier ? En tout cas, un pur. Souvenez-vous c’est lui qui nous qualifie contre le Brésil en 1986. Il marque le tir au but gagnant. Sacré Luis !


Didier DESCHAMPS est-il prêt à mourir pour ses idées ?


Changement d’époque ou pas, assurément non !

D’abord il faudrait qu’il ait des idées fortes.

Ensuite qu’il nous les communique.


Vite ! Luis reviens !


Dans le football moderne, comme dans la vie dans les entreprises, il faut se méfier des managers avec des convictions trop fortes ou trop exacerbées…Regardez Marcelo BIELSA à Marseille puis à Lille. Il a fait pschitt !


Didier DESCHAMPS est un 100 % pragmatique. Il essaie un schéma. Cela fonctionne. Il continue. Cela ne fonctionne pas, il change. Il se trompe à nouveau sur un joueur ou sur une mise en place. Pas de problème. Il change encore. Contre le Danemark il change 6 joueurs d’un coup. Même pas peur !


Vous avez dit « girouette » ?


Non, dit Arsène WENGER (l’ex manager d’Arsenal) dans la dernière édition du Journal du Dimanche. A propos des tâtonnements tactiques de Didier DESCHAMPS, Arsène WENGER déclare « Notre métier est d’avoir une idée et de la transformer en pratique. Si ton idée ne porte pas ses fruits, il ne faut pas s’obstiner. Didier DESCHAMPS a bien fait de changer ». Soutien de poids !


Le seul reproche que l’on puisse faire à Didier DESCHAMPS, c’est de « gagner moche » (to win ugly in English). Cela existe aussi dans le tennis. Tout le monde n’est pas FEDERER !


Et aussi de courir deux objectifs à la fois :

- Gagner le match contre le Danemark, et

- Gérer le groupe…

Deux objectifs apparemment incompatibles. Et pourtant, une fois encore Didier DESCHAMPS a la BARAKA. Il préserve la 1ère place du Groupe et « aère » ses coiffeurs. Leur donne du temps de jeu. Il faut dire que les Danois l’ont bien aidé, tous repliés dans leur camp….


La BARAKA ! Toujours la BARAKA ?

Faut-il s’attendre à de nouveaux changements contre l’Argentine ?


Forcément oui ! Didier DESCHAMPS voit les mêmes choses que nous. Des joueurs cramés (60 matches par saison c’est trop ?), peu motivés, peu engagés, tétanisés par la prise de risque …

L’inconscient du football qui réapparaît subitement à la surface. Cet inconscient exprimé par un dessin dans la Canard Enchaîné la semaine dernière.

Deux joueurs de foot se disputent le ballon.

Le premier dit au second : « Tu as joué combien de matches de Coupe du Monde ? »

Le second répond au premier : « Tu gagnes combien par match ? »


On pourrait résumer le 1er tour de cette Coupe du Monde par cette allégorie ? Deux mondes qui s’opposent. Le monde du jeu, de la jeunesse, de l’enthousiasme communiqué au public…Et le monde des réalités, des calculs, du cynisme …

Chacun a son idée sur la question…


Plus que quelques heures pour connaître le dénouement…


Et enfin savoir si

- Lionel MESSI redeviendra le grand MESSI, s’il laissera une trace plus grande dans l’histoire du foot que MARADONA ?

- Le match contre l’Argentine fera enfin entrer l’équipe de FRANCE dans cette Coupe du Monde ?


Y a-t-il un scénario idéal pour Samedi 16 Heures ?


Je tente le coup. Vous n’êtes pas obligé de me croire.

Je vois 3 buts de MESSI et …Match nul 3 à 3 à la fin du temps réglementaire.

Je vois la France se qualifier 5 à 3 à l’issue des prolongations.

Les buteurs pour la France : GIROUD (4ème), MBAPPE (56ème), DEMBELE (92ème). Puis POGBA (105ème) et GRIEZMANN (117ème).


Juste histoire de réconcilier les anciens et les modernes.


Moi je crois en Didier DESCHAMPS, le 100% pragmatique. Il a la BARAKA, je vous dis.


Allez la France !


David BRAULT

Objectif CASH

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